Suite au discours du président de la République du 31 mars 2021, nous avons été obligés de revenir aux cours distanciels comme on a pu l’être en fin d’année scolaire 2020. Notre vie social se résume alors à quelque heures par semaine de visioconférence derrière un écran, pour les étudiants qui peuvent y participer. La crainte du virtuel est de retour, bouleversant une fois de plus le mode de vie des étudiants.
Pour y faire face, les professeurs des établissements scolaires ont essayé d’adapter aux mieux le suivi du cursus scolaire. En effet, différents logiciels sont à notre disposition pour garder un mode de fonctionnement proche des heures de cours habituelles. Le travail demandé est consultable sur des logiciels comme Pronote ou Ypareo, mais peut être également disponible par mail ou sur Moodle. Certains professeurs organisent aussi quelques visioconférences sur Zoom ou sur Blackboard, ce qui permet de reconstituer la classe de façon virtuelle mais c’est beaucoup moins vivant. Malgré ces moyens mis à la disposition des étudiants, leur mode de vie reste chamboulé et peut même les démotiver.
De nombreux problèmes s’ajoutent :
- La vie sociale de l’étudiant :
Ces restrictions imposées nous limitaient à sortir à moins de 10 kilomètres de chez nous avec un couvre-feu, ce qui signifiait moins de contacts et de loisirs avec ses proches.
- Des problèmes de compréhension :
Les professeurs n’étant pas avec nous, les cours en distanciel sont parfois compliqués à suivre. Les élèves ayant des difficultés dans certaines matières ne parviennent pas à comprendre totalement certaines leçons qui peuvent être dures à assimiler. Malgré l’aide de nos enseignants, ils ne peuvent pas gérer une vingtaine d’élèves en direct-live sur leurs écrans. Pour résumer, la communication entre professeurs et élèves peut paraître très compliquée et parfois impossible.
- Le manque de moyen :
Les visioconférences étant le peu de vie social lié à notre scolarité restant, il faut encore disposer d’un ordinateur et d’une connexion fiable pour en bénéficier. Ces 2 éléments sont indispensables de nos jours pour un mode de travail correct. Cependant, certains élèves n’ayant pas ces conditions se retrouvent démunis et ne parviennent pas à travailler dans de bonnes conditions. Ils sont alors presque mis de côté par l’enseignement en général.
Il y a cependant quelques points positifs comme la fin du port du masque toute la journée ou le fait de travailler quand on veut. Nous vous souhaitons à tous du courage et de l’ambition pour continuer en ces temps difficiles !
Les étudiants Lucas Cailloce, Maxime Delourme, Jade Guyodo, Evan Lebrun, Laura Henry, Maëva Desert et Brice Morin.