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Les olives

Après avoir traversé des hectares d’oliviers nous avons appris comment les olives etaient transformées. Nous avons aperçu des huileries artisanales en voie de disparition pour laisser place à l’industrialisation.

La cueillette des olives se fait de novembre à début janvier. Elles sont cueillies très mûres sinon elles ne peuvent pas subir de transformation, sauf comme olives de table. La transformation des olives en huiles se fait grâce à des meules qui les écrasent. Avec 100 kg d’olives on fabrique entre 15 et 25 litres d’huiles. Les parties de l’olive non transformées servent de combustible. 90% des huiles sont exportées soit 210 000 tonnes pour une production en 2007 de 300 000 tonnes.

L’école tunisienne

– L’âge :

Elle est obligatoire de 6 à 16 ans pour les deux sexes. Avant, et à partir de 3 ans, la pré-scolarité n’est pas obligatoire.

– Le cheminement :

Il se divise en deux parties :

Le premier : 9 ans d’enseignement de base qui se divise en deux cycles : à l’âge de 6 ans ; le primaire, langue : l’arabe et à l’age de 9 ans le français et l’anglais sont obligatoires et à l’âge de 12 ans ; le collège et l’obtention ne se fait que si la moyenne générale dépasse les 10/20

Le deuxième : 4 ans d’enseignement secondaire. La plupart des matières sont enseignées en français (sauf l’arabe)

On peut choisir une quatrième langue facultative (la mode : Espagnol et Italien et avant c’était l’Allemand)

Pour la troisième année de l’enseignement secondaire le choix d’orientation est définitif. Les tunisiens ont le choix de 7 sections tel que les sciences, les maths, les lettres…

Au bout de ces 4 ans, ils passent le BAC avant d’aller en école supérieure. Il existe 13 universités dans les grandes villes et 192 établissements dans toutes les spécialisations.

Il existe des lycées dits : « pelote » pour les personnes qui ont plus de 17/20 de moyenne générale.

Petite annotation :

Les professeurs : BAC +4 et ne s’occupent que des spécialisations

Les instituteurs : BAC +2 et s’occupent de toutes les matières

Le Sahara ami ou ennemi

La désertification est un phénomène naturel dû au « Sirocco » qui est un vent saharien violent, très sec et très chaud qui souffle sur l’Afrique du Nord et le sud de la mer Méditerranée. Ce vent est tellement puissant que l’on peut voir lorsqu’il pleut en France du sable dans les gouttes d’eau. Il est un facteur majeur de l’avancement du désert vers le nord est de la Tunisie qui perd environ 5000 ha de terres cultivables et habitables par an, c’est-à-dire que le désert avance d’environ 30 m par an. Pendant qu’il gagne du terrain sur la Tunisie le désert se déplace et les Pays du Golfe, eux gagnent du terrain.

Cette perte de territoire est inquiétante puisque environ 4 villages ont disparu en 2009 en Tunisie. Les moyens de lutte contre cette désertification sont principalement les barrières de feuilles de palmiers. Il y a aussi les forêts de Tamaris et d’Eucalyptus, ces arbres n’ont pas été choisi par hasard mais pour la capacité de leurs racines à puiser l’eau jusqu’à 60m de profondeur.
Même si le désert est une merveille de beauté pour les touristes, il peut se transformer en vrai cauchemar pour les habitants qui le côtoient. Nous pouvons par exemple vous parler du village de Sabriah que nous avons découvert mercredi, en effet il est condamné puisque dans 4 ans il sera entièrement recouvert par le sable.

Le Lac Salé ou Chott El Jerid en arabe

Les lacs salés se sont formés par des dépressions et l’assèchement de la mer .

Composé de lacs,  sur une superficie de 5000 km² , le  Chott El Jerid offre un paysage surprenant: couleurs pastel scintillant au soleil .

C’est le 3° mondial en terme de superficie .

La couleur de l’eau change suivant la concentration d’iode, plus l’eau est blanche, plus elle est iodée .

Les lacs salés sont alimentés par les puits, les rivières souterraines, les sources naturelles et la nappe phréatique ( 70 à 100 m de profondeur ).

Le sel est exploité et la Tunisie en produit 50 000 tonnes de sel de table et du sel industriel pour saler les routes Européennes en hiver .

L’ancienne ville de Tozeur

L’ancienne ville de Tozeur fut construite au XVIème siècle, et se trouve aux portes du désert.

 Il s’agit d’une ville fortifiée et entourée de remparts, dans laquelle on retrouve quatres grandes portes situées selon les points cardinaux (nord, sud, est, ouest): la médina.

Ses murs sont entièrement recouverts de briques, puique la briqueterie est la spécialité de la ville de Tozeur.

Les ruelles dont elle se compose sont étroites et sinueuses dans le but de la protéger du sirocco (vent chaud provenant du désert) et afin de lutter contre la chaleur.

Durant nôtre visite on a pu y apercevoir des hommes en prière au sein de la mosquée où il est impossible d’entrer pour les non croyants.